Mésusage de l’alcool

de nombreux risques !

La consommation de boissons alcoolisées est profondément ancrée dans les pratiques culturelles françaises. Associé au plaisir, à la convivialité ou à la fête, l’alcool peut pourtant entrainer une forte dépendance physique et psychique avec des conséquences graves sur le plan physique, psychique, social et comportemental. La consommation régulière et excessive d’alcool, ou mésusage, augmente aussi le risque de survenue d’un nombre important de maladies.

Les effets de l'alcool sur le corps

Les boissons alcoolisées, consommées pour leurs effets euphorisants et désinhibants, contiennent une quantité d’alcool pur variable qui, contrairement aux idées reçues, n’est pas digéré par le corps. L’alcool passe en effet directement du tube digestif aux vaisseaux sanguins. En quelques minutes, le sang transporte alors l’alcool dans toutes les parties de l’organisme, dont le cerveau.

Frontière entre sage usage et mésusage de l'alcool

Consommer de l’alcool présente toujours des risques, comme l’indique l’Assurance Maladie : «Il n’existe pas de seuil de consommation qui permettrait à coup sûr de limiter les risques pour la santé tout au long de la vie. Toutefois, un avis d’experts de Santé Publique France et de l’Institut National du Cancer a tenté de définir des risques acceptables et propose une valeur repère unique.»

Depuis 2017, cette valeur repère chez l’adulte de moins de 65 ans a été établie à un maximum de 10 verres par semaine, 2 verres standard par jour (soit 10 g d’alcool pur par jour environ) et pas tous les jours.

Dépister le mésusage pour le traiter

Le dépistage du mésusage de l’alcool, effectué en priorité par le médecin traitant, peut avoir lieu lors d’un bilan médical, en cas de grossesse ou lorsqu’on observe une dégradation sur le plan somatique, psychique ou social, par exemple.

Les patients peuvent être dépistés via l’AUDIT (Alcohol Use DIsorders Test), questionnaire de référence pour évaluer la consommation de boissons alcoolisées.

Le mésusage de l’alcool est asymptomatique dans l’usage à risque. Il est détecté à travers différents signes en cas d’usage nocif ou avec dépendance : instabilité relationnelle avec les proches, isolement de plus en plus fréquent, fatigue, nervosité, troubles du sommeil ou de l’humeur, troubles gastro intestinaux, troubles de la mémoire, désinvestissement professionnel et absentéisme.

Prise en charge du mésusage

La prise en charge a pour objectif l’abstinence ou à défaut la réduction de la consommation : elle s’appuie sur des traitements médicaux, un suivi psychothérapeutique addictologique, expliqué et accepté par le patient et son entourage.

Les chances de réussite du sevrage peuvent aussi être augmentées en se tournant vers une association d’entraide.

Pour en savoir plus :

consultez le site de la SFA, Société Français d'Alcoologie

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